Où l'on doit comparer les performances et où tout le monde doit être à égalité dans le même cadre.
C'est exactement l'inverse, comme dans un art tout dépend de l'artiste en l'occurrence le maître du dojo, son degré de compétence et son avancement sur la voie, qui elle par définition est infinie.
Par exemple les maîtres de cuisine : Bocuse, Loiseau, Blanc nous concoctent un festival de saveurs puisqu'ils sont au sommet de leur art. Mais la cuisine des uns et des autres n'a aucun rapport.
C'est pourquoi le système kyu et dan plait énormément aux sportifs et même à des disciplines qui ne sont pas japonaises, dans un but de marketing pour flatter l'ego du client et mieux l'arnaquer...
Dans un art l'aspect qualitatif ne se mesure pas : on apprécie ou pas c'est tout. C'est avant tout le respect du pratiquant. Flatter l'ego comme dans le business est à l'opposé de la démarche, là encore l'opposé du sport martial qui n'en finit plus de nous assommer avec leur champion que l'on va peut-être trouver un jour imprimé sur du papier hygiénique. Espace débutants
Alors qu'un sport la performance ne change jamais : elle est inintéressante au possible, on s'intéresse juste à savoir qui est le meilleur c'est-à-dire le champion.
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