Tout d'abord il faut savoir si on est accepté par le professeur du dojo, car former quelqu'un à un art martial c'est le rendre plus dangereux. Il faut donc s'assurer que la personne qui emploiera l'outil martial ne sera pas plus dangereuse pour elle-même ou la société.
Ce qui s'appelle faire monzen barai, ou ne pas l'accepter.
Évidemment c'est l'inverse d'un sport martial, sports qui ont des compétitions et sont tenus d'accepter tout le monde en raison de leur habilitation.
Il n'y a donc pas les mêmes gens, ni la même ambiance…
Chacun remettait dans une enveloppe le prix qu'il estimait pour l'enseignement reçu. Pour les petits malins un peu trop radin les uchi deshis les prenaient par la manche pour leur expliquer qu'il ne fallait pas se moquer du monde. De riches donateurs ont même fourni des dojos au fondateur de l'aïkido.
Ce afin de permettre un accès facile à tout le monde. Différents critères interviennent sur les tarifs : plusieurs membres d'une même famille, les cartes de réduction scolaire régionale, comité d'entreprise, les gens qui travaillent, les chômeurs, les étudiants, etc.
C'est pourquoi aucun dojo n'expose ses tarifs sur un site, car ils sont toujours adaptés au mieux à la situation de la personne, avec des facilités de paiement éventuellement.
Globalement on peut dire que cela ne coûte pas plus cher que les sports martiaux ou les autres arts martiaux, le prix n'est pas destiné comme dans certains sports a sélectionner les classes pour se retrouver entre nantis...